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  • Photo du rédacteurYanik Comeau

9 octobre

Dernière mise à jour : 9 oct. 2023

Premières, créations, naissances et décès: les éphémérides du théâtre québécois bouillonnent de souvenirs passionnants!


1951: Première de la production inaugurale du Théâtre du Nouveau Monde, L’Avare de Molière, au Gesù


La compagnie fondée par Jean-Louis Roux, Jean Gascon, Guy Hoffmann, Éloi De Grandmont, André Gascon, Robert Gadouas et Georges Groulx et - on admettra par la suite - Denise Pelletier, Janine Sutto et Monique Miller qui seront les principales comédiennes à faire partie de la troupe, naît peu de temps après le retour de Jean Gascon et Jean-Louis Roux à Montréal après un séjour d'études théâtrales en Europe. Influencés par le passage du grand Louis Jouvet à Montréal au printemps 1951, les jeunes fondateurs du TNM rêvent d'une grande compagnie qui montera les pièces majeures du répertoire classique et contemporain. Leur pièce inaugurale, L'Avare de Molière, deviendra une des oeuvres fétiches de la compagnie et Molière deviendra l'auteur chouchou. Jean Gascon, en plus d'en signer la mise en scène, incarne le rôle titre. Gabriel Gascon et Jean-Louis Roux sont les jeunes premiers, Cléante et Valère. Janine Sutto et Ginette Letondal (puis Hélène Loiselle qui remplace cette dernière à pied levé lorsqu'elle tombe subitement malade et Monique Miller qui prend la relève) incarnent les amoureuses, Élise et Marianne. Denise Pelletier sera Frosine, Robert Gadouas incarne un La Flèche athlétique et énergique, Guy Hoffmann jouera Maître Jacques, Georges Groulx incarnera Maître Simon, Jean-Louis Paris jouera Brindavoine et Anselme et Berthe Sareau sera Dame Claude. Après les douze premières représentations au Gesù, la pièce se rend au Palais Montcalm à Québec en novembre pour deux représentations et au Ottawa Little Theatre en décembre pour trois représentations. La production est présentée à nouveau au Gesù en avril 1952 et au Capitole de Québec en septembre 1952 dans le cadre des festivités entourant le 100e anniversaire de l'Université Laval. Cette représentation sera radiodiffusée le 12 octobre 1952 par Radio-Canada à l'occasion de l'ouverture de son réseau radiophonique de l'Ouest canadien. Deux ans plus tard, le 7 août 1954, le TNM reprend encore cette production de L'Avare dans le cadre des Festivals de Montréal aux Jardins de l'Ermitage et connaît un tel succès qu'une supplémentaire est ajoutée le 12 août 1954. Pendant ce festival, le TNM a aussi présenté Dom Juan et Trois Farces, autre preuve de son attachement à Jean-Baptiste Poquelin.


1953: Naissance de Denis Bouchard

Originaire de Québec, Denis Bouchard sort de l’École Nationale de Théâtre en 1978 et multiplie rapidement les projets tant à titre de comédien qu’à titre de metteur en scène et d’auteur. À la télévision, on se souviendra de son Lulu dans Lance et compte de Réjean Tremblay pour laquelle il a reçu le prix Gémeaux en 1989. Il a également été de la série Scoop, de quelques dramatiques de la série Avec un grand A de Janette Bertrand, de la minisérie Le Petit Monde de Laura Cadieux et du téléroman Annie et ses hommes pour lequel il multiplie les Métrostars, les trophées Artis et les Gémeaux. On le verra par la suite dans Toute la vérité, 30 Vies, L'Imposteur, Edgar et les nouvelles moutures de Lance et Compte. Au théâtre, il est de nombreuses créations dont A Canadian Play/Une Plaie canadienne et Le Miroir aux Tartuffes de Jean-Claude Germain, J'te parle mieux quand j'te l'écris de Suzanne Aubry, Jeux de force de Michel Garneau, La Déprime qu'il coécrit avec Raymond Legault, Julie Vincent et Rémy Girard, Raz-de-marée qu'il coécrit avec Rémy Girard, La Farce de l’âge qu'il coécrit avec Pierrette Robitaille, Suzanne Champagne et Rémy Girard et Pare-chocs en 1992. Il fera aussi renaître les personnages de Fridolin dans Les Fridolinades et Bousille dans Bousille et les Justes créés par leur auteur Gratien Gélinas. Il joue Mamet (Glengarry Glen Ross, Hollywood), Feydeau (Le Dindon), Molière (Les Précieuses ridicules et Le Médecin malgré lui), Shakespeare (Périclès) et Tremblay (La Trilogie des Brassard). Sa participation à la Ligue Nationale d’Improvisation de 1978 à 1986 a aussi été très remarquée. Au cinéma, on a pu le voir dans plus de 25 longs métrages dont Les Invasions Barbares et Testament de Denys Arcand, Histoires d’hiver de François Bouvier, C’t’à ton tour, Laura Cadieux de Denise Filiatrault, Rafales d’André Melançon, L’Homme idéal et La Florida de Georges Mihalka, et Les Matins infidèles pour lequel on lui a décerné le prix Guy-L’Écuyer lors des Rendez-vous du cinéma québécois en 1990 et le Bayard d’Or du Festival de Namur en Belgique en 1989. En plus d'avoir assumé la direction artistique des galas Juste pour rire pendant quatre ans, il a participé à la conception et/ou à la mise en scène de numéros originaux pour Charlotte de Turkheim, Anne Roumanoff, Pierre Palmade, Michel Courtemanche, Anthony Kavanagh et Pascal Légitimus. C’est en 1996 qu’il signe avec Légitimus la mise en scène du gala de l’humour à Montreux en Suisse. Très solicité en mise en scène de variétés, il réalise le Gala de l’ADISQ et la mise en scène des spectacles du Groupe Sanguin, de Daniel Lemire, de Marc Dupré, d’Anthony Kavanagh, de Roch Voisine, de Céline Dion, de Stéphane Rousseau, de Mario Pelchat, d'Éric Lapointe, de Sylvain Cossette, de Luck Mervil et plusieurs autres. Sa mise en scène de Grease se méritera quatre nominations au Gala des Masques 1999. Chez Duceppe, il montera Les Voisins et Appelez-moi Stéphane du tandem Meunier-Saia et signera la mise en scène de la création de Les Noces de tôle qui marquait le retour de Meunier à l'écriture théâtrale. Sa mise en scène de la comédie musicale Ladies' Night a été un des plus grands succès commerciaux sur nos scènes, multipliant les reprises et les tournées. En 2017, 10 ans après son one-man show Bang!, il revenait sur scène avec une nouvelle pièce qu'il a écrite et mise en scène, Le Dernier Sacrement, dont il était aussi le coproducteur, une pièce sur la fin de vie, les soins palliatifs, qu'il présentait encore partout en tournée lorsqu'a frappé la crise de la #COVID19. Bonne fête, Denis!


1954: Décès d’Olivier Guimond père

Né à Sudbury en Ontario le 18 mars 1893, le père du Olivier Guimond très connu des Québécois meurt à Montréal en 1954 à 61 ans. Avec sa femme Effie MacDonald et le couple Arthur et Juliette Petrie, il est considéré le fondateur du théâtre burlesque québécois. C'est avec Nosey Black, un artiste de vaudeville de New York qu'il commence sa carrière à Ottawa, en anglais, pendant la Première Guerre Mondiale. Comme les spectateurs ne sont pas assez nombreux ou payants pour faire vivre sa famille, il multiplie les emplois alimentaires et, selon la légende, il aurait rencontré Arthur Petrie alors qu'il cirait des chaussures à la gare d'Ottawa. C'est d'abord comme porteur de bagages que Petrie l'embauche dans la Troupe Petrie mais il demande occasionnellement à Guimond de divertir le public pendant les changements de décor! Tu parles d'une façon de faire ses classes! Le personnage de Tizoune, dont le nom a été proposé par Petrie, est un joyeux nono, «figure sublime de l'incompétence universelle, comme le Charlot de Charlie Chaplin,» comme l'affirme l'historien Jean-Marc Larrue dans le Dictionnaire des artistes du théâtre québécois. Son talent comique et son imagination lui permettent rapidement d'être adopté par le public. Il a cet équilibre entre le comique et le touchant qui le rend séduisant. Il deviendra une des têtes d'affiche de la troupe tant au Starland (Monument-National) qu'au King Edward en face, sur Saint-Laurent. En 1922, fort de son énorme succès, il se sépare de Petrie pour partir sa propre troupe. Sa principale danseuse est Effie Mac. En 1930, Petrie et Guimond fusionnent leurs troupes pour former la plus importante compagnie de théâtre burlesque au Québec. Ils prennent possession du Théâtre National (près du Métro Beaudry, là où se font les enregistrements de Belle & Bum maintenant, entre autres) qui devient le haut lieu du burlesque québécois. Comme l'affirme Jean-Marc Larrue, «On doit à Olivier Guimond père d'avoir francisé et québécisé avec succès un genre essentiellement américain à l'origine.» Son fils aura été un des exemples de disciple qui surpasse le maître et aura reconnu à son père la paternité du personnage de Tizoune qu'il a repris.


1960: Naissance de Guylaine Tremblay

Native de Petite-Rivière-Saint-François dans Charlevoix, Guylaine Tremblay est aujourd'hui une des comédiennes les plus connues et les plus appréciées du star système québécois. Après ses études au Conservatoire d'art dramatique de Québec, elle travaille pendant plusieurs saisons dans les théâtres de la Vieille-Capitale avant que la télé la fasse déménager ses pénates à Montréal. Caro dans La Petite Vie, Jasmine dans 4 et demi..., puis Patricia dans Histoires de filles et Annie dans Annie et ses hommes auprès de son Hugo, Denis Bouchard, né le même jour qu'elle sept ans plus tôt! Viendront bien sûr ensuite Les Rescapés, Unité 9, En tout cas, Le Phoenix, Entre deux draps, Anna et Arnaud, l'adaptation en série de la pièce de Michel Marc Bouchard La Nuit où Laurier Gaudreault s'est réveillé par Xavier Dolan et le retour de La Petite Vie, bien sûr. Grandement aimée du public, elle remportera le Métrostar pour la personnalité féminine de l'année en 2005 qui deviendra le prix Artis en 2006 (elle est nommée personnalité féminine de l'année cette année-là et les trois années suivantes!). Ses rôles dans La Petite Vie et Annie et ses hommes font d'elle une immortelle au Gala des Gémeaux et on ne compte plus les prix reçus pour sa Marie Lamontagne dans Unité 9. Au cinéma, elle tourne avec Bernard Émond dans 20h17 rue Darling et Contre toute espérance, Catherine Martin dans Mariages et Trois Temps après la mort d'Anna, avec Miryam Bouchard dans 23 décembre et Denys Arcand dans Testament, entre autres. Sur scène, elle joue absolument tout sur les scènes de Québec avant de s'en venir à Montréal. Je l'ai vue une première fois sur scène au Café de la Place (PDA) dans Aurélie, ma soeur de Marie Laberge qu'elle crée avec Denise Gagnon d'abord à Québec. Parmi les nombreuses productions auxquelles elle participe à la scène, mentionnons les créations collectives Danses-tu? du Théâtre Niveau Parking et quelques autres avec Jacques Lessard au Théâtre Repère, Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux et L'Avare de Molière au Trident, La Trilogie de la villégiature et Barrouf à Chioggia de Goldoni au TNM et au Rideau Vert respectivement et de nombreuses créations dont Saganash de Jean-François Caron, Durocher le milliardaire de Robert Gravel, Matroni et moi d'Alexis Martin (également portée au grand écran en 1998) et 24 poses (portraits) de Serge Boucher (au Théâtre d'Aujourd'hui puis chez Duceppe) dont l'adaptation pour la télévision lui vaut le prix Gémeaux de la meilleure interprétation féminine en 2003. Elle est cofondatrice du Groupement Forestier du Théâtre et joue plusieurs saisons à la LNI, attestant de son amour pour le théâtre expérimental. Elle jouera aussi beaucoup Michel Tremblay. Mentionnons sa Madeleine dans Albertine en cinq temps montée par Martine Beaulne à Espace GO et adaptée par André Melançon pour la télévision, performance qui lui mérite le prix Gémeaux de la meilleure interprétation féminine dans un rôle de soutien : série ou émission dramatique en 2000. Elle est une Rose Ouimet mémorable dans Belles-Sœurs - Théâtre musical, adaptation et mise en scène par René Richard Cyr et musique par Daniel Bélanger et reprend le rôle de Nana dans la reprise d'Encore une fois si vous permettez chez Duceppe avant de créer Enfant insignifiant! sur la même scène. Juste avant que ne frappe le #COVID19, elle devait créer un solo de Steve Gagnon sur la scène de la Licorne, Les Étés souterrains, dans une mise en scène d'Édith Patenaude qui aura finalement vu le jour en juin 2021 et qui aura fait l'objet d'une captation télévisuelle en direct du Gesù présentée à Télé-Québec et toujours disponible sur la plateforme du télédiffuseur. Elle a aussi profité de la pandémie pour aller de l'avant avec un vieux projet qu'elle caressait depuis longtemps, celui de faire un solo à partir des chansons et textes d'Yvon Deschamps, J'sais pas comment, j'sais pas pourquoi, spectacle qu'elle promène maintenant en tournée. En 2024, elle sera de la distribution de l'adaptation cinématographique de Belles-Soeurs - Théâtre musical. Bonne fête, Guylaine!


1960: Naissance de Steve Galluccio


Italien, Montréalais et Québécois, Steve Galluccio représente ce que les deux solitudes ont de plus beau à offrir. Né au cœur de la Petite Italie, il écrit en anglais et en français pour le théâtre, la télé et le cinéma. Après ses études supérieures en traduction à l'Université Concordia et quelques années à enseigner à l'école de langues Berlitz, il commence à écrire pour le théâtre en 1990 avec une pièce en un acte intitulée My Mom is on the Radio suivie de pièces parodiques comme The Brady Bunch : The Hidden Episode, Sex, Lies and Brian Mulroney, Peter 'n' Paul Get Mary'd, Batman and Robin: The Untold Story, Sexual Success in Montreal et What's Alice Doing in the Freezer? Son humour coquin et décapant et son style éminemment personnel et autobiographique explosent sur la scène du Théâtre Jean Duceppe en décembre 2000 lorsque sa pièce Mambo Italiano, traduite par Michel Tremblay, est créée en français et devient un des plus grands succès de la compagnie, s'attirant autant les éloges de la critique que du public et faisant l'objet d'une reprise et d'une tournée triomphante. Mambo Italiano sera jouée en anglais au Centaur puis à Toronto en plus d'être adaptée au cinéma en 2003 (réalisation d'Émile Gaudreault, mettant en vedette Ginette Reno, Paul Sorvino, Luke Kirby et Peter Miller). La pièce autant que le film font le tour du monde. Entre temps, Steve Galluccio a collaboré à l'émission Un gars, une fille, se méritant trois Gémeaux avec l'équipe de scénaristes, à sa version grecque S'agapo - M'agapas, a écrit la série Ciao Bella diffusée à CBC et Radio-Canada, présentée aux États-Unis, au Moyen-Orient, en Asie et en Afrique en plus d'être en nomination au Festival de Télévision de Monte-Carlo et au gala des prix Gémeaux. Et même s'il connaît beaucoup de succès comme scénariste au cinéma (Funkytown, Comment survivre à ma mère et Little Italy avec Vinay Virmani), il ne délaisse jamais la scène. Sa pièce The St. Leonard Chronicles connaît un beau succès au Centaur en 2013 avant d'être jouée en français chez Duceppe en décembre 2014 (Les Chroniques de Saint-Léonard). Suivra Secrets of Little Italy et Les Secrets de la Petite Italie toujours au Centaur et chez Duceppe. En 2020, Steve Galluccio écrit sa nouvelle pièce At the Beginning of Time qui raconte l'histoire de Michael, un homosexuel de 60 ans qui rentre du Mexique un mois avant la crise de la #COVID19 et se retrouve à l'urgence atteint d'une vilaine bactérie. Ses deux meilleurs amis, Lou and Pat, viennent lui tenir compagnie. Les trois complices échangeront sur le Covid, être gai à 60 ans, les hauts et les bas de la vie et ultimement, ne pourront éviter de parler du destin de John, le mari de Michael, placé en CHSLD depuis qu'il est atteint de la maladie d'Alzheimer's. Cette pièce a fait l'objet d'une lecture virtuelle par l'auteur le 21 octobre 2020 pour les abonnés du Centaur et a été créée en février 2023. Steve a aussi contribué à la traduction des sous-titres du film Testament de Denys Arcand. Bonne fête, Steve!


1966 : Naissance d’Anick La Bissonnière

Née à Montréal et ayant étudié l'architecture à l'Université de Montréal et à Lausanne en Suisse, Anick La Bissonnière pratique sa première profession au sein de l’Agence Odile Decq à Paris, puis elle collabore à l’élaboration d’une cinquantaine de projets de salles de spectacles pour Trizart à Montréal. Parallèlement à sa pratique architecturale, elle développe une grande expertise en scénographie pour le théâtre, les musées et les événements urbains, se créant ainsi une deuxième profession, une deuxième carrière passionnante. À partir de 1999, elle développe une relation de création privilégiée avec la metteure en scène Brigitte Haentjens avec laquelle elle travaille sur une vingtaine de productions, de Mademoiselle Julie de Strindberg à Espace Go au Richard III de Shakespeare au Centre National des Arts et au Rideau Vert, des trois Farces conjugales de Feydeau encore au Rideau Vert et au CNA à Une Femme à Berlin de Marta Hillers à Espace GO en coproduction avec le CNA et Sibyllines en passant par La Cloche de verre de Sylvia Plath au Quat'Sous, Marie Stuart de Dacia Maraini au TNM, Parce que la nuit de Dany Boudreault et Brigitte Haentjens à Espace GO et Sang de Lars Norén. Elle travaillera aussi avec Lorraine Pintal (Le Dieu du carnage de Yasmina Reza), Martine Beaulne (Cantate de guerre de Larry Tremblay), Lewis Furey (Antoine et Cléopâtre de Shakespeare), Frédéric Dubois (Le Roi se meurt et Les Chaises d'Ionesco), Angela Konrad (Fleuve de Sylvie Drapeau), André Brassard (Les Mains d'Edwidge au moment de la naissance de Wajdi Mouawad), Francine Alepin (La Baronne et la Truie de Michael Mackenzie), Christian Lapointe (Constituons!) et Anne-Marie Théroux (Tsuru) pour n'en nommer que quelques-uns. Si elle a oeuvré principalement au théâtre, elle a aussi investi les variétés, la télévision, la danse et l'opéra. Présentée comme faisant partie de l’élite mondiale à la Quadriennale de Prague, elle a été plusieurs fois finaliste du prestigieux prix Siminovitch qu’elle a obtenu en 2015. Depuis quelques années, elle enseigne la scénographie à l’École Supérieure de Théâtre de l’Université du Québec à Montréal. Bonne fête, Anick!


1972: Création montréalaise de La Sagouine d’Antonine Maillet, mise en scène d'Eugène Gallant, au Théâtre du Rideau Vert



Les premières représentations montréalaises de La Sagouine sont données les lundis soirs du mois d'octobre, soir de relâche des représentations de La Célestine, sous l'égide «soirées expérimentales»! Quand on pense au succès qu'a connu la pièce et au fait que Viola Léger l'aura jouée plus de 3000 fois en anglais et en français avant de prendre sa retraite après une dernière série de représentations au Pays de la Sagouine à Bouctouche à l'été 2016, c'est quand même ironique, non? Wow! L'affiche que nous vous montrons ici est pour la deuxième reprise, celle qui a eu lieu l'automne suivant. En 2020, au coeur des mesures sanitaires, la pièce était reprise par Lorraine Côté au Théâtre du Trident et en tournée.


1979: Création de La Famille Toucourt en solo ce soir de Eric Anderson dans une mise en scène d’André Montmorency au Théâtre de Quat’Sous (Montréal)


Ève Gagnier, Lisette Dufour, Mimi Latour, Robert Lalonde, Robert Marien et Yves Labbé seront dirigés par André Montmorency dans la création de cette pièce de théâtre musical. Yves Labbé assumera également la direction musicale.


1992: Création de Joie, elle chantera, elle dansera et elle rira beaucoup de Pol Pelletier à la Salle Jean-Claude-Germain du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui


Comme l'affirme le site rappel.ca, Le Tamanoir, premier extrait de Joie, elle chantera, elle dansera et elle rira beaucoup a été écrit par Pol Pelletier et Brio Mackay. Une première version du spectacle a eu pour titre Les femmes, l'art et la joie, écrit et mis en scène par Pol Pelletier. CeIl a été présenté le 30 mai 1990 à la Maison de la culture Côtes-des-Neiges, une coproduction de la galerie Dare-Dare et de la Maison de la culture Côte-des-Neiges. Joie, elle chantera, elle dansera et elle rira beaucoup, présentée à la Salle Jean-Claude-Germain du Centre du Théâtre d'Aujourd'hui du 9 au 31 octobre, connaîtra ensuite quatre supplémentaires jusqu'au 5 novembre. Une version subséquente de Joie sera produite, en 1993, par la Compagnie Pol Pelletier en collaboration avec le Festival de théâtre des Amériques. Des versions ultérieures de ce spectacle solo seront produites par la Compagnie Pol Pelletier, et jouées en français et en anglais, au pays et à l'étranger, de 1994 à 1997.


2018: Création de La Place rouge de Clara Prévost dans une mise en scène d’Isabelle Leblanc par Productions Fil d’or à la Salle Fred-Barry du Théâtre Denise-Pelletier (Montréal)


Une très belle pièce qui m'a beaucoup fait penser à Tchekhov, La Place rouge mettait en vedette l'auteure entourée de Rebecca Vachon, Yann Aspirot, Jérémie Bouchard, Abdelghafour Elaaziz, Joanie Guérin, Lucie Dubé et les voix d'Éric Forget, Antoine Durand et Isabelle Leblanc. Une belle surprise que la découverte de l'écriture de Clara Prévost.



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