6 juin
- Yanik Comeau
- 6 juin 2020
- 11 min de lecture
Dernière mise à jour : 3 août
On célèbre l'anniversaire de Guy Neveu et de Pierrette Robitaille aujourd'hui tout en soulignant la création de deux pièces de Francine Tougas et les tristes décès de Robert Gadouas et de Claude Fortin. Suivez-nous!
1944: Naissance de Guy Neveu
Né à Ottawa, Guy Neveu est un de nos plus grands et plus prolifiques scénographes. Après ses études à l'École des Beaux-Arts de Montréal, il fait l'École Nationale de Théâtre du Canada et des stages auprès de décorateurs parisiens dont Michel Rafaeli. Depuis le début de sa carrière, il a fait plus de 100 décors pour le théâtre, la télévision, des spectacles de variété et pour l'opéra. Dans le Dictionnaire des artistes du théâtre québécois, Claire Dé lui rend un hommage éloquent; «Malgré la diversité des productions auxquelles il a participé, il existe une marque «Qualité Guy Neveu» palpable, elle-même héritière de la «Qualité Robert Prévost»; le talent de Neveu se manifeste par des conceptions solidement documentées, puis traduites en structures architecturées toujours dotées de plantations scéniques impeccables, qui démontrent invariablement une vision d'ensemble cristalline, un soucis du détail et un goût parfaits. Ce scénographe est un homme de culture, pétri de tradition et habile artisan, un créateur inspiré et sagace.» Voilà sans doute pourquoi nos plus grands metteurs en scène ont cherché sa complicité à répétition à travers les années. Je me souviens particulièrement de plusieurs de ses scénographies au TNM, particulièrement pendant l'époque de la troupe permanente sous Olivier Reichenbach. Amadeus de Peter Shaffer, Cul-de-sac au 7e ciel de Caryl Churchill, Tartuffe et L'Avare de Molière. Ses nombreuses collaborations avec André Brassard, notamment sur les créations de Sainte-Carmen de la Main chez Duceppe, Albertine en cinq temps au Rideau Vert, Bonjour, là, bonjour au Palais Montcalm à Québec autant que sur le Mistero Buffo de Dario Fo (TNM, 1973) et l'Oncle Vania de Tchekhov (TNM/CNA, 1983) que Tremblay a adaptés, ne sont pas non plus le fruit du hasard. Il travaille à répétition avec Daniel Roussel (Le Marchand de Venise de Shakespeare, Prix Gascon-Roux 1993, Un Chapeau de paille d'Italie de Labiche, Les Fourberies de Scapin de Molière), mais encore plus - et partout - avec Olivier Reichenbach (Les Archanges de Dario Fo, Addolorata de Marco Micone, Au bois lacté de Dylan Thomas, La Chaire de Bill C. Davis, Les Infidèles de Harold Pinter, Les Rustres de Goldoni, Yerma de Federico Garcia Lorca...). Ses collaborations avec Denise Filiatrault (Monsieur Chasse! de Feydeau, Grace & Gloria de Tom Ziegler, Les Leçons de Maria Callas de Terrence McNally) ont aussi été marquantes. Bonne fête, monsieur Neveu!
1950: Naissance de Pierrette Robitaille

Depuis plus de quarante ans, Pierrette Robitaille ravit les publics du cinéma et de la télé tout autant que ceux du théâtre. Originaire de Québec, elle reçoit son diplôme du Conservatoire d'art dramatique de Québec en 1976 et participe à la fondation du Théâtre La Bordée. Pendant plusieurs années, elle foule les planches du Trident (L'Opéra de Quat'Sous de Brecht, La Cuisine d'Arnold Wesker, Arlequin, serviteur de deux maîtres de Goldoni, Bonjour, là, bonjour de Tremblay, La Puce à l'oreille de Feydeau), celles de La Bordée dans bon nombre de créations collectives, entre autres, celles du Théâtre du Bois-de-Coulonge (Brassard la dirige dans Les Belles-Soeurs la même année qu'il monte la pièce au Théâtre Denise-Pelletier à Montréal avec une toute autre distribution). Quand elle arrivera à Montréal, sa complicité avec Denise Filiatrault ne connaîtra pas de frontières: scène (Les Fridolinades de Gratien Gélinas au Rideau Vert (ainsi qu'au CNA et au Trident), Les Belles-Soeurs chez Duceppe et en tournée, L'Amour, la mort et le prêt-à-porter de Nora et Delia Ephron), cinéma (C't'à ton tour, Laura Cadieux, Laura Cadieux... la suite, L'Odyssée d'Alice Tremblay) et télé (Denise... aujourd'hui, Le Petit Monde de Laura Cadieux). À cause de ses nombreuses prestations comiques à la télé (Rira bien, Histoires de filles), on aura moins tendance à lui confier des rôles dramatiques à la scène, mais elle épatera avec son jeu nuancé dans À toi, pour toujours, ta Marie-Lou de Tremblay aux côtés de Michel Dumont et dans Août - un repas à la campagne de Jean-Marc Dalpé, toutes deux chez Duceppe. Aussi chez Duceppe, elle sera de deux spectacles solo, Shirley Valentine de Willy Russell et son propre spectacle théâtre/chant, Pierrette est enchantée. À Espace GO, elle sera de la création mondiale en français de l'adaptation par André Brassard d'Une Truite pour Ernestine Schuswap de Tomson Highway. Après avoir joué la grand-mère dans Le Terrier de David Lindsay-Adaire dans une mise en scène de Jean-Simon Traversy à la Salle Fred-Barry, elle reprendra le rôle chez Duceppe à l'invitation de Michel Dumont dans le cadre de la première saison du tandem Laurin-Traversy à la barre de la direction artistique. Aussi à l'aise dans des classiques (sa Toinette aux côtés de Raymond Bouchard dans Le Malade imaginaire de Molière dirigé par André Montmorency ou sa Mistress Quickly dans Les Joyeuses Commères de Windsor de Shakespeare mise en scène par Yves Desgagnés) que dans des créations (Mambo Italiano de Steve Galluccio, Les Noces de tôle de Claude Meunier ou L'Enfant Aurore de Michel Garneau, pour n'en nommer que quelques-unes), Pierrette Robitaille peut être touchante et très retenue dans son jeu autant que complètement éclatée et joyeusement caricaturale. Au cinéma, on l'a vu surtout dans des comédies comme Nuit de noces, Idole instantanée, Ding et Dong - le film, Le Sens de l'humour et Menteuse que dans des films comme Vic et Flo ont vu un ours, La Passion d'Augustine et Le Survenant. On l'adore! Bonne fête, Pierrette!
1969: Décès de Robert Gadouas

C'est le 6 juin 1969 à l'âge de 41 ans que le comédien et metteur en scène, cofondateur du Théâtre du Nouveau Monde et fondateur du Théâtre du Demi-Siècle Robert Gadouas met tristement fin à ses jours. Un des comédiens les plus marquants de sa génération, «surdoué», «génie peut-être mésestimé» écrira Claire Dé à son sujet dans le Dictionnaire des artistes du théâtre québécois, Robert Gadouas souffrait de dépression. Enfant, il est l'élève de Mme Audet avant de faire ses classes avec François Rozet. Il fera ses débuts professionnels à la radio et jouera beaucoup à la télévision aux débuts de celle-ci, tant comme acteur que comme metteur en scène puisqu'à l'époque, les réalisateurs se concentraient surtout sur la technique et n'avaient pas de temps à consacrer à la direction d'acteurs. Il commencera sa carrière théâtrale avec L'Équipe du jeune Pierre Dagenais dans le rôle de Puck dans Le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare dans une mise en scène pour le moins non conventionnelle, la pièce étant proposée à l'extérieur, dans les jardins de l'Ermitage. L'agileté physique et l'intensité de l'interprétation de Robert Gadouas se feront tout de suite remarquer. En 1951, il est du groupe qui fonde le TNM et de la distribution de la première production, incarnant La Flèche dans L'Avare de Molière. On le voit aussi dans Un Inspecteur vous demande de John Boynton Priestley, Maître après Dieu de Jan de Hartog et Une Nuit d'amour d'André Langevin, une des deux premières pièces québécoises présentées par le TNM en programme double. Mais quand il sera hospitalisé pour dépression et sera retiré d'une production, il quittera le TNM et fondera son propre théâtre. Il montera Poil de carotte de Jules Renard, mais lorsqu'il tentera de faire jouer Le Voleur d'enfants de Jules Supervielle, les autorités religieuses retireront la pièce parce qu'elle traite d'adultère. Robert Gadouas continuera néanmoins à jouer, marquant tous les rôles qu'il interprète de son grand talent. Avec le Théâtre Club, il est le Caligula de Camus sur la scène de la Comédie-Canadienne qui, éventuellement, deviendra la résidence du TNM. Avec la comédienne Marjolaine Hébert, Robert Gadouas a eu un fils, le comédien Daniel Gadouas. Avec Andrée Lachapelle, il a eu deux filles: la comédienne Nathalie Gadouas et la musicienne/compositrice Catherine Gadouas.
1980: Création d’Histoires de fantômes de Francine Tougas dans une mise en scène de Muriel Dutil, une production du Théâtre Expérimental des Femmes (TEF) (Montréal).
C'est dans le cadre du 1er Festival de créations de femmes organisé par le TEF que Francine Tougas créait sa pièce Histoires de fantômes, un collage de quatre monologues et trois chansons dans lesquels une femme raconte sa vie amoureuse.
1982: Création de L’Âge d’Or de Francine Tougas au Théâtre Expérimental des Femmes (TEF) (Montréal).
Dans le cadre du 2e Festival de créations de femmes organisé par le Théâtre Expérimental des Femmes, la comédienne et auteure Francine Tougas (aussi cocréatrice de la série jeunesse Bibi et Geneviève et créatrice d'Au secours de Béatrice à la télé) jouait son texte L'Âge d'Or, un monologue de 15 minutes qui a, par la suite, été publié avec Histoires de fantômes, jouée en 1980, et Grandir (un hommage à ma fille) chez Leméac en 1985. L'Âge d'or raconte l'histoire d'une jeune femme qui se rend compte que sa fascination pour une vieille clocharde pourrait lui permettre d'exorciser sa peur de devenir comme elle en saisissant le moment présent, en n'attendant pas plus tard pour vivre son âge d'or.
2019: Décès de Claude Fortin

Né à Beauceville le 17 décembre 1926, le scénographe Claude Fortin est décédé à l'âge de 92 ans à Montréal. Passionné d'avions et de modèles réduits, il a obtenu son permis de pilotage à l'âge de 65 ans. Avant ça, il a commencé sa vie professionnelle comme dessinateur dans une agence de publicité puis s'est envolé vers Paris en 1953 pour étudier la décoration à l'école Paul Collin. En France, il devient assistant-décorateur à l'Office de la radio et de la télévision française. De retour au pays en 1956, il est embauché à Radio-Canada où il concevra des décors jusqu'en 1990. Parallèlement, il dessinera des décors de théâtre, surtout pour la Nouvelle Compagnie Théâtrale, mais aussi pour le Rideau Vert (Du vent dans les branches de sassafras de René de Obaldia, La Facture de Françoise Dorin et Un Mois à la campagne de Tourgueniev) et le Quat'Sous (Piège pour un homme seul de Robert Thomas dans une mise en scène de Richard Martin avec qui il travaille aussi à la télé). Sa complicité avec Georges Groulx, Gilles Pelletier et Françoise Graton, fondateurs de la NCT, lui permettra de signer des décors pour des productions aussi variées que Bousille et les Justes de Gratien Gélinas dans une mise en scène de l'auteur (production qui sera reprise au Trident et chez Duceppe après les premières représentations au Gesù), Les Troyennes d'Euripide/Jean-Paul Sartre, Le Roi se meurt d'Ionesco, Des Souris et des Hommes de Steinbeck, Un Simple Soldat de Marcel Dubé, des Molières (Dom Juan, Les Femmes savantes, La Jalousie du Barbouillé....) et Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux (sa première production au Gesù, mise en scène par Georges Groulx et sa dernière production au Théâtre Denise-Pelletier en 1989 dans une mise en scène de Françoise Faucher). Au Théâtre Denise-Pelletier, il concevra les décors de plusieurs autres productions: L'Amour des trois oranges d'Alexandre Arnoux, Zone de Marcel Dubé, Le Malade imaginaire de Molière et Pontiac de Pierre Goulet auquel il intègre des projections en 1982. Il travaille aussi au Conservatoire d'art dramatique de Montréal et, entre 1970 et 2000, il conçoit un grand nombre de décors pour des théâtres d'été, notamment pour le Théâtre des Prairies de Jean Duceppe. 2021: Décès de Claude Roussin

Natif de Montréal, le pédagogue et auteur Claude Roussin a passé son adolescence à Saint-François-du-Lac avant de revenir dans la métropole où il ira chercher un baccalauréat en pédagogie à l'Université de Montréal avant de faire un baccalauréat en géographie à l'Université d'Ottawa. Pendant qu'il enseigne en Montérégie, dans l'Outaouais et en Estrie, il écrit trois pièces satiriques qui marqueront les années 1970: Une Job, Le Sauteur de Beaucanton et Marche, Laura Secord! La première sera créée à l'Option-Théâtre de la Polyvalente La Magdeleine de La Prairie, en Montérégie, en mai 1972, avec la complicité de son premier professeur de théâtre, le comédien Jean-Pierre Chartrand, et le pédagogue et metteur en scène James Rousselle qui deviendra éventuellement directeur et conseiller pédagogique à la Commission scolaire du Goéland (maintenant Grandes-Seigneuries). Une Job sera ensuite présentée en décembre 1972 dans le cadre des Lundis du TNM, puis traduite et publiée en anglais sous le titre Looking for a Job. James Rousselle met ensuite en scène Le Sauteur de Beaucanton au Théâtre de Quat'Sous en octobre 1974. Cette pièce aussi sera traduite et présentée cette fois à la radio de la CBC dans le cadre de l'émission CBC Stage. Puis, c'est en novembre 1975 qu'Albert Millaire monte Marche, Laura Secord!, une parodie musicale, coproduite par le Théâtre du Nouveau Monde, le Théâtre du Trident de Québec et le Centre National des Arts d'Ottawa. Claude Roussin proposera ensuite une pièce pour adolescents à la Nouvelle Compagnie Théâtrale, Moto Plus, présentée au printemps 1976. Il contribue par la suite à deux pièces collectives: sa courte pièce Qu'est-ce qu'on fait ast'heure? est intégrée au spectacle Pourquoi tu dis ça? du Théâtre de la Marmaille et Roussin sera un des auteurs du spectacle Les Maudits Anglais présenté au Théâtre Passe-Muraille de Toronto et au Centre du Théâtre d'Aujourd'hui à Montréal en 1978. À la télé, il a contribué comme scénariste et recherchiste à diverses émissions de Radio-Québec (maintenant Télé-Québec) dont Le Procès d'Étienne, une dramatique sur l'adolescence, le magazine culturel BabillArt animé par Reine Malo et Visage, une série biographique. On lui doit les émissions sur l'écrivain Yves Thériault et sur le chanteur-animateur Jacques Normand. Toute une génération d'enfants se souviendra des 50 épisodes qu'il contribue comme scénariste à la série Iniminimagimo présentée à Radio-Canada entre 1987 et 1990 et qui remporte le trophée Gémeaux de la Meilleure série ou émission jeunesse pendant trois ans consécutifs. Claude Roussin est décédé le 6 juin 2021 à quelques semaines de ses 80 ans.
2025: Décès de Claude Poissant

Né le 24 octobre 1955 à Montréal, Claude Poissant est le cofondateur du Théâtre PàP (Petit à Petit) qu'il a dirigé pendant de nombreuses années avant d'en partager la direction avec Patrice Dubois qui lui a succédé lorsqu'il a accepté la direction artistique du Théâtre Denise-Pelletier. Comédien, auteur et metteur en scène, Claude a contribué à plusieurs pièces et spectacles collectifs (L'An de grâce, Sortie de secours, Bain public, Contes urbains, Nuits blanches), écrit des pièces en collaboration avec Marie-France Bruyère (Arture), François Camirand (Bluff), Martin Faucher (Les Yeux), adapté des oeuvres pour la scène (Les Amis de Kôbô Abe, Le Traitement de Martin Crimp, Ce soir, on improvise de Pirandello avec Diane Pavlovic, La Métamorphose de Kafka) en plus de connaître un beau succès avec ses pièces écrites en solo (Ce qui reste du désir, Passer la nuit, Les Enfants d'Irène, Si tu meurs, je te tue, Tourner la plage, Les Colères tranquilles de Belzébuth). Bien que ce soit surtout comme metteur en scène qu'on le reconnaisse, il était toujours d'une belle sensibilité dans tout ce qu'il joue, de C'est tellement "cute" des enfants avec La Marmaille et Où est-ce qu'elle est ma gang? avec le Petit à Petit à Chlore de Florence Longpré et Nicolas Michon en passant par De Djuna Barnes, trois courtes pièces en un acte au TEF et Poor Superman de Brad Fraser au Quat'Sous. Comme metteur en scène, il était reconnu pour sa belle direction d'acteurs et pouvait autant aller dans le grand déploiement que le dépouillement le plus total, monter de grands classiques autant que de toutes nouvelles créations. Ses Marivaux (Le Triomphe de l'amour, La Fausse suivante, Le Prince travesti ou L'Illustre Aventurier) sont aussi légendaires que ses créations des pièces de Larry Tremblay (Abraham Lincoln va au théâtre, Grande écoute, Le Ventriloque, L'Orangeraie, Coup de vieux), Geneviève Billette (Crime contre l'humanité, Le Goûteur) et Fanny Britt (Honey Pie, Bienveillance, Hurlevents). Il monte tout autant Racine (Bajazet) que Victor Hugo (Lucrèce Borgia), Étienne Lepage (Rouge gueule, Le Ravissement) et Rachel Graton (La Nuit du 4 au 5) que Michel Marc Bouchard (Rock pour un faux bourdon, Tom à la ferme). Parmi ses nombreuses mises en scène dont je garde un souvenir impérissable, je pense à La Déposition d'Hélène Pednault (TEF, 1988), Bonjour, là, bonjour de Michel Tremblay (Théâtre Denise-Pelletier, 2018), Je voudrais me déposer la tête de Jonathan Harnois (Théâtre PàP, 2007) et Petit Monstre de Jasmine Dubé (Théâtre Bouches décousues, 1992) et difficile de ne pas applaudir son flair pour la programmation de la Salle Fred-Barry et ses choix audacieux pour le Théâtre Denise-Pelletier. En 2024, il signait la mise en scène de la plus récente création de Larry Tremblay, Coup de vieux, une coproduction du Centre du Théâtre d'Aujourd'hui et du Théâtre du Trident alors qu'en 2025, il foulait les planches du Théâtre Denise-Pelletier pour la première fois de sa carrière dans Orgueil et Préjugés de Rébecca Déraspe d'après Jane Austen. Quelques mois plus tard à peine, Claude Poissant nous quittait le 6 juin 2025 au grand désarroi de toute la communauté artistique québécoise.
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