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  • Photo du rédacteurYanik Comeau

21 juillet

Dernière mise à jour : 21 juil. 2023

L'aventure Vie et mort du Roi Boiteux se poursuit en ce 21 juillet. Vive le théâtre et vive la création!


1901: Naissance d’Ovila Légaré

Né à Montréal, Ovila Légaré est un des comédiens incontournables du xxe siècle au Québec. Il est devenu acteur un peu par hasard, nous explique Jean-Marc Larrue dans le Dictionnaire des artistes du théâtre québécois, puisqu'au départ, il était surtout typographe et folkloriste. C'est un accident qui l'empêchera de poursuivre son métier de typographe. Avec sa voix grave, il deviendra caller de «sets carrés» et, éventuellement, se retrouvera dans les revues de Conrad Pelletier au Monument National (Veillées du bon vieux temps en 1921). Il jouera comme comédien amateur mais deviendra rapidement professionnel grâce à son talent naturel, à l'époque où les écoles et les formations étaient plus rares. Toujours selon Jean-Marc Larrue, «en 1930, il participe à l'aventure de renouveau artistique du Stella en même temps qu'il se produit à la Société canadienne d'opérette d'Honoré Vaillancourt.» Deux ans plus tard, il fonde sa propre troupe et montera ses propres pièces parce que - oui - il est aussi auteur. Avec L'Équipe de Pierre Dagenais, ce sera la consécration lorsqu'il triomphera dans Marius et Fanny de Marcel Pagnol, toujours au Monument National. Il jouera à la fois à la radio (notamment dans Nazaire et Barnabé, une série humoristique à CKAC pour laquelle il écrit les textes, le Ralliement du rire pendant 10 ans et le rôle principal dans Le Curé du Village, un radioroman qui débutera en 1935 jusqu'en 1938 avant de reprendre de 1949 à 1955), à la télé (Le Survenant de Germaine Guèvremont et Sous le signe du lion de Françoise Loranger, entre autres) et au cinéma (16 films dont le célèbre I Confess qu'Alfred Hitchcock a tourné au Québec). Il a aussi été le père mémorable dans Un Simple Soldat de Marcel Dubé. Ovila Légaré s'éteignait en 1978 à l'âge de 76 ans.


1981: Création de L’Enfance du roi boiteux, deuxième pièce de Vie et Mort du roi boiteux de Jean-Pierre Ronfard à L’École Nationale de Théâtre (Montréal)

Photo: Hubert Fielden


Au deuxième jour de la grande aventure du Roi boiteux dans les cours extérieures de l'École Nationale de Théâtre, les comédiens et le public sont rassemblés une fois de plus. La distribution colossale y joue donc la deuxième des trois premières pièces du cycle de Vie et Mort du roi boiteux qui en comportera six au total plus un épilogue. L'oeuvre complète ne sera présentée que l'été suivant à l'Expo-Théâtre à côté d'Habitat 67 à Montréal, sur les terrasses du Centre National des Arts, près du canal Rideau, à Ottawa, et à Lennoxville sur le campus de l'Université Bishop. Les participants parlent encore de cette expérience comme d'une magnifique folie qu'ils n'oublieront jamais, d'autant plus que près du quart d'entre eux ne sont plus des nôtres. La troupe était formée de Robert GravelJean-Pierre Ronfard, Michelle Allen, Guy Beausoleil, Danielle Bergeron, Roger Blay, Moussia Cardinal, Claude Chamberlan, Robert ClaingYves Desgagnés, Régis Gauthier, Diane Miljours, Dominic Philie, Anne-Marie Provencher, Christian Saint-Denis, Janou Saint-Denis, Paul SavoieMarthe TurgeonAlain Zouvi, Jackie Bosveuil, Claude Laroche, André Melançon, Hélène Mercier, Ginette MorinLuc Morissette, Patricia Nolin, Pier Paquette, Danielle Proulx, Mitsu Tung et Alice Ronfard. Les musiciennes Catherine Gadouas, Céline Cléroux et Suzanne Nadeau accompagnaient cette gigantesque fresque.

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