top of page
  • Photo du rédacteurYanik Comeau

3 avril

Dernière mise à jour : 26 mars

Qu'est-ce qui a marqué le 3 avril au fil des années dans le monde du théâtre québécois? C'est ici que vous le saurez.


1972: Création de La Rose rôtie de Jean Herbiet dans une mise en scène de l’auteur au Théâtre français du Centre National des Arts (Ottawa)


Directeur artistique du Théâtre français du Centre National des Arts depuis un an, Jean Herbiet monte sa pièce La Rose rôtie, y dirigeant sa femme de l'époque, Hedwige Herbiet, Marie-Josée Onderet, Monique Bélisle, Gilles Provost (qui sera le directeur du Théâtre de l'Île à Hull/Gatineau pendant 30 ans), Philippe Reynal et Pierre Collin. La pièce est publiée dans la collection Théâtre Leméac en 1979.


1975: Naissance de Catherine-Anne Toupin

Née à Ottawa et formée au Conservatoire d'art dramatique de Montréal, Catherine-Anne Toupin est surtout connue comme comédienne mais de plus en plus reconnue comme auteure également. Elle se fait connaître du grand public par son rôle de Mélissa, la rivale de Sophie (Suzanne Clément), dans Les Hauts et les bas de Sophie Paquin de Richard Blaimert avant de remplacer Suzanne Clément dans le rôle de Shandy dans Unité 9 de Danielle Trottier. Cofondatrice du Théâtre ni plus ni moins avec ses complices François Létourneau et Frédéric Blanchette, elle jouera dans sa pièce L'Envie sous l'égide de la compagnie à la Salle Jean-Claude-Germain du Centre du Théâtre d'Aujourd'hui. Ses deux pièces suivantes, À présent et La Meute, seront produites par le Théâtre de La Manufacture à La Licorne, encensées autant par le public que la critique et reprises chez Duceppe. Elles seront également traduites et produites à l'international. La version anglaise de La Meute, MOB, sera présentée au Centaur à Montréal, mais verra sa série de représentations interrompue à cause de la #covid19. Sur scène, Catherine-Anne a beaucoup travaillé avec Frédéric Blanchette sur plusieurs scènes (Le Périmètre de Blanchette au Centre du Théâtre d'Aujourd'hui, Quatre chiens sur le même os de John Patrick Shanley, Histoire ancienne de David Ives et La Fin de la sexualité de François Létourneau à la Petite Licorne, L'Espérance de vie des éoliennes de Sébastien Harrisson chez Duceppe) mais aussi avec Serge Postigo (Sunderland de Clément Koch), Téo Spychalski (Blackbird de David Harrower), Patrice Coquereau (Lucidité passagère de Martin Thibodeau et Georges Spiridakis) et Monique Duceppe (L'Esprit de famille d'Eric Assous). Elle a aussi co-créé la série-télé Boomrang pour laquelle elle a remporté le trophée Artis 2017 pour son rôle de Karine. Bonne fête, Catherine-Anne! (Photo: Andréanne Gauthier)

1979: Création de Mutera-t-on, mutera-t-on pas? de Germain Beauchamp et Anouk Simard dans une mise en scène de Daniel Simard, une production du Théâtre de la Manufacture présentée à la Salle Fred-Barry de la Nouvelle Compagnie Théâtrale (Montréal)


Le Théâtre de la Manufacture investit la Salle Fred-Barry avec cette pièce de Germain Beauchamp et Anouk Simard dans une mise en scène de Daniel Simard. Sur scène, on retrouve Christiane Pasquier, Paul Dion, Louise Portal, Jean-Marie Moncelet (comédiens-clowns), Gilles Laverdière et Bruno Paquet (musiciens-clowns). Le décor et les éclairages sont de Claude Goyette alors que les costumes sont de Claude Pelletier. La pièce tiendra l'affiche jusqu'au 28 avril.


1979: Création de Le Tour du chapeau spectacle solo de Reynald Bouchard au Théâtre de Quat’Sous (Montréal)


Signant lui-même la mise en scène de son one-man show, Reynald Bouchard était assisté de Robert Lalonde lorsqu'il a présenté cette pièce au Théâtre de Quat'Sous au printemps 1979.



1991: Naissance de Marianne Dansereau

Née à Saint-Eustache en banlieue de Montréal, Marianne Dansereau fait ses études en interprétation à l'École Nationale de Théâtre du Canada en 2014 et se retrouve rapidement dans deux spectacles pour la jeunesse, un pour ados avec le Théâtre Le Clou! (l'édition 2015 des Zurbains) et un pour enfants avec le Théâtre de l'Avant-Pays (Partout ailleurs). Mais avant même de sortir de l'École Nationale, elle fait déjà sa marque comme auteure dramatique, remportant le premier prix du concours littéraire que tient le Carrefour international de théâtre de Québec avec sa pièce Dalot(s). Dès l'année suivante, sa pièce Hamster reçoit le prix du texte le plus prometteur remis par le Centre des auteurs dramatiques dans le cadre du Festival Zone HoMa. Cette pièce recevra le prix Gratien-Gélinas en 2015 ce qui lui permettra d'être créé à La Licorne en mars 2018 dans une mise en scène de Jean-Simon Traversy. Pendant sa résidence de création au Centre du Théâtre d'Aujourd'hui, elle écrira Savoir compter, une pièce qui sera montée par Michel-Maxime Legault et dans laquelle elle jouera aux côtés du metteur en scène, Annette Garant, Mathieu Quesnel et quatre autres comédiens. Comme comédienne, on a aussi pu la voir dans deux pièces de Félix-Antoine Boutin, Le Sacre du printemps (tout ce que je contiens) et Les Dévoilements simples (strip-tease).

2012: Création québécoise de Je pense à Yu de Carole Fréchette dans une mise en scène de Marie Gignac au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui (Montréal)



Mise en scène par Marie Gignac, directrice artistique du Carrefour international de théâtre de Québec, une complice de longue date de la directrice artistique du Centre du Théâtre d'Aujourd'hui, Marie-Thérèse Fortin, la nouvelle pièce de Carole Fréchette était très attendue et n'a pas déçu. Je pense à Yu raconte l'histoire d'une femme, Madeleine (Marie Brassard) qui, un matin, «lit dans son journal un entrefilet à propos du journaliste chinois Yu Dongyue, libéré la veille, après 17 ans de prison pour avoir lancé, avec deux camarades, de la peinture sur le portrait de Mao pendant les événements de la Place Tienanmen, en 1989. Fortement touchée par cette petite nouvelle, Madeleine cherche à en savoir plus sur Yu et ses camarades, sur les circonstances qui les ont menés en prison. Négligeant son travail, repoussant les tâches domestiques qui l’attendent, refusant même de recevoir la jeune immigrante (Marie-Christine Lê-Huu) à qui elle donne des leçons de français, Madeleine s’enferme chez elle pour se plonger dans ces jours de mai 1989, alors que des centaines de milliers de personnes occupaient la Place Tienanmen. Mais sa retraite est perturbée par l’arrivée d’un homme qu’elle ne connaît pas (Jean-François Pichette), débarqué chez elle par hasard, et par la jeune immigrante qui réclame sans relâche les leçons dont elle a crucialement besoin pour amorcer sa nouvelle vie. Tous les trois, étrangers l’un à l’autre, réunis de façon inattendue, se trouvent confrontés à l’histoire de Yu Dongyue, Lu Decheng, Yu Zhijian. Le geste posé par ces hommes réels dans la Chine réelle de 1989 renvoie Madeleine, Lin et Jérémie à leur propre rapport au monde, au changement, au sacrifice, à l’espoir, au désespoir.» Une pièce dont je garde un souvenir tendre.





Posts récents

Voir tout

2 avril

4 avril

bottom of page