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  • Photo du rédacteurYanik Comeau

9 septembre

Dernière mise à jour : 9 sept. 2023

Théâtralités célèbre les créations et les carrières des artistes et artisans du théâtre québécois. Que se lève le rideau!


1986: Création de La Muselière d’Yvon Brochu dans une mise en scène de Jacques-Henri Gagnon au Théâtre La Bordée (Québec)


Les comédiens Jean-François Gaudet, Lisette St-Gelais et Louis-Georges Girard jouaient cette nouvelle pièce de l'auteur et éventuel éditeur en littérature jeunesse Yvon Brochu à La Bordée, pièce qui allait connaître d'autres productions dans des théâtres d'été au fil des années.

1987: Création de La Paresse de Nathalie Derome au Théâtre Expérimental des Femmes (TEF) (Montréal).


Ce solo de Nathalie Derome était présenté à la salle 2 d'Espace GO en ouverture de la saison 1987-1988. Spectacle qui a connu un succès énorme et dont la majorité des représentations ont été présentées à guichet fermé.


1998: Création de Le Miroir aux tartuffes, un charivari québécois de Jean-Claude Germain dans une mise en scène de l’auteur, Compagnie Jean Duceppe (Montréal)


Rare pièce de Jean-Claude Germain créée ailleurs qu'au Centre du Théâtre d'Aujourd'hui, Le Miroir aux tartuffes était une nouvelle création de l'auteur et metteur en scène qui n'avait pas proposé de nouvelle oeuvre théâtrale depuis plusieurs années. Malgré une distribution époustouflante (Denis Bouchard, Sylvie Legault, Normand Lévesque, Jacques L'Heureux, Sylvie Germain, Hélène Mercier, Dominique Lamy, Pierre Curzi, Jean-Claude Germain lui-même accompagnés des musiciens-comédiens Kristin Molnar et Jean-Denis Levasseur), la pièce n'a pas connu le succès escompté. Très audacieuse, elle n'aura pas visé juste, lançant la saison 1998-1999 sur un drôle de ton.


2006: Décès de Herbert Whittaker

C'est à Toronto à quelques jours de son 96e anniversaire de naissance que le costumier, décorateur, metteur en scène et ancien critique de théâtre de The Gazette et The Globe & Mail (couvrant la scène montréalaise et torontoise) Herbert Whittaker est mort en 2006. Né à Montréal le 20 septembre 1910, monsieur Whittaker s'établit à Toronto à l'âge de 39 ans après avoir déjà oeuvré dans le milieu théâtral montréalais anglophone pendant près de 20 ans. Il quitte un peu désillusionné puisqu'il tentait d'aider le théâtre anglophone à maintenir sa place dans une ville où le théâtre francophone en prend de plus en plus. Pendant ses années à Montréal, Whittaker est associé au Montreal Repertory Theatre né d'un ensemble de petites troupes issues de différents organismes communautaires et religieux comme les Everyman Players de l'église unitarienne Church of the Messiah comme nous l'apprend le regretté Jean-Cléo Godin dans le Dictionnaire des artistes du théâtre québécois. Les Juifs, de leur côté, ont le Little Theatre du YM-YWHA (Young Men's - Young Women's Hebrew Association). Whittaker se liera d'amitié professionnelle avec Charles Rittenhouse et Pierre Dagenais qui seront de fidèles complices. Whittaker a siégé au conseil exécutif du Dominion Drama Festival, une manifestation théâtrale de grande importance dans le développement du théâtre tant du côté francophone que du côté anglophone, et à celui du Centre National des Arts, autre organisme bilingue voué à réunir les «deux solitudes» de 1976 à 1982. Monsieur Whittaker a aussi été cofondateur de la Canadian Theatre Critics Association, contribuant à faire rayonner le travail des artistes et artisans de notre théâtre d'un océan et à l'autre. Quand il avait 90 ans, le Theatre Museum lui a consacré une exposition impressionnante.


2009: Création de Fragments de mensonges inutiles de Michel Tremblay dans une mise en scène de Serge Denoncourt, Compagnie Jean Duceppe (Montréal)

La saison 2009-2010 de Duceppe, une saison toute québécoise, s'ouvrait sur la nouvelle création de Michel Tremblay, Fragments de mensonges inutiles, qui mettait en scène la famille de Jean-Marc (l'alter ego de l'auteur que l'on a vu à différents âges sur scène dans différentes pièces dont Les Anciennes Odeurs, La Maison suspendue, Encore une fois si vous permettez, Enfant insignifiant! jusqu'à Cher Tchekhov et dans les Chroniques du Plateau Mont-Royal où Tremblay l'appelait simplement «l'enfant de la Grosse Femme»), jouée par Normand D'Amour (son père Gabriel), Maude Guérin (sa mère Nana), Olivier Morin (Jean-Marc), Gabriel Lessard (Manu), Antoine Durand (Louis), Linda Sorgini (Diane) et Roger La Rue (l'aumônier). Cette pièce mettait en scène les premiers balbutiements amoureux de Jean-Marc et les difficultés d'acceptation de l'homosexualité à une époque encore pas si lointaine.

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