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  • Photo du rédacteurYanik Comeau

19 février

Dernière mise à jour : 12 févr.

Que s'est-il passé dans le monde du théâtre québécois? Nos éphémérides se veulent la mémoire du milieu. Aidez-nous à être le plus complets possible!


1978: Décès d’Ovila Légaré

Comédien incontournable du xxe siècle au Québec, Ovila Légaré s'éteignait en 1978 à l'âge de 76 ans. Il est devenu acteur un peu par hasard, nous explique Jean-Marc Larrue dans le Dictionnaire des artistes du théâtre québécois, puisqu'au départ, il était surtout typographe et folkloriste. C'est un accident qui l'empêchera de poursuivre son métier de typographe. Avec sa voix grave, il deviendra caller de «sets carrés» et, éventuellement, se retrouvera dans les revues de Conrad Pelletier au Monument-National (Veillées du bon vieux temps en 1921). Il jouera comme comédien amateur mais deviendra rapidement professionnel grâce à son talent naturel, à l'époque où les écoles et les formations étaient plus rares. Toujours selon Jean-Marc Larrue, «en 1930, il participe à l'aventure de renouveau artistique du Stella en même temps qu'il se produit à la Société canadienne d'opérette d'Honoré Vaillancourt.» Deux ans plus tard, il fonde sa propre troupe et montera ses propres pièces parce que - oui - il est aussi auteur. Avec L'Équipe de Pierre Dagenais, ce sera la consécration lorsqu'il triomphera dans Marius et Fanny de Marcel Pagnol, toujours au Monument-National. Il jouera à la fois à la radio (notamment dans Nazaire et Barnabé, une série humoristique à CKAC pour laquelle il écrit les textes, Le Ralliement du rire pendant 10 ans et le rôle principal dans Le Curé du Village, un radioroman qui débutera en 1935 jusqu'en 1938 avant de reprendre de 1949 à 1955), à la télé (Le Survenant de Germaine Guèvremont et Sous le signe du lion de Françoise Loranger, entre autres) et au cinéma (16 films dont le célèbre I Confess qu'Alfred Hitchcock a tourné au Québec). Il a aussi été le père mémorable dans Un Simple Soldat de Marcel Dubé.


2003: Création de Le Passé antérieur de Michel Tremblay dans une mise en scène d’André Brassard par la Compagnie Jean Duceppe (Montréal)

Après nous avoir fait connaître Albertine à 30 ans, 40 ans, 50 ans, 60 ans et 70 ans, Michel Tremblay remonte dans le temps encore une fois et nous présente Albertine au coeur de la crise économique de 1930 alors qu'elle n'a que 20 ans. Interprétée par Violette Chauveau, Albertine est entourée de sa mère (Victoire, jouée par Rita Lafontaine), sa soeur Madeleine (qu'on a connue dans Albertine, en cinq temps et dans Le Vrai Monde?, qui était jouée ici par Isabel Richer), son frère Édouard (que nous avons connu dans En pièces détachées, les Chroniques du Plateau Mont-Royal, tout particulièrement La Duchesse et le Roturier et bien sûr, La Duchesse de Langeais, joué dans cette pièce par le jeune Vincent Giroux) et son éventuel beau-frère Alex (Le Vrai Monde? joué par Sylvain Bélanger qu'on avait déjà vu dans 24 poses: portraits de Serge Boucher chez Duceppe, entre autres, et avant ça à sa création au Théâtre d'Aujourd'hui, lui qui en est maintenant le directeur artistique!). Pas la meilleure pièce de Michel Tremblay, mais même un Tremblay plus ordinaire, c'est quand même un très bon texte.

Je me rappelle, quand j'ai vu cette pièce, m'être demandé si le problème n'était pas davantage au niveau de la distribution, particulièrement que Violette Chauveau n'était pas dans son élément ici.








2008: Création de Un Jour ou l’autre de Brigitte Poupart à Espace GO, une production TransThéâtre (Montréal)


TransThéâtre présentait la toute nouvelle création de Brigitte Poupart mise en scène par l'auteure avec Michel Monty et mettant en vedette l'auteure avec Betty Bonifassi, Enrica Boucher et Monique Mercure. Cette pièce prenait comme point de départ le mythe de Jeanne d’Arc pour «visiter des fragments de son héritage à travers l’Histoire. On suit le parcours croisé de différentes femmes autour d’une correspondance qui traverse les époques. Ces femmes sont révolutionnaires, cheffes politiques ou encore vivent dans l’anonymat. Des femmes qui vont au bout d’un idéal et qui ont toutes, sans le savoir, un lien de filiation particulier avec Jeanne d’Arc. En contre-point à ses propres textes, Brigitte Poupart a inséré des correspondances, dont celles de Georges Sand, Louise Michel et Yolanda Pulecio, la mère d’Ingrid Bétancourt». Cette citation est tirée du site de TransThéâtre.

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