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2 janvier

Dernière mise à jour : 28 déc. 2022

Théâtralités présente Éphémérides du Théâtre québécois. Que s'est-il passé dans le monde du théâtre québécois un 2 janvier... ?


1979: Création de Balconville de David Fennario dans une mise en scène de Guy Sprung au Centaur Theatre (Montréal)

Considérée comme la première pièce bilingue du théâtre canadien, avec près du tiers du dialogue en français, Balconville a été créée au Centaur alors que son auteur y était en résidence. Un peu plus d'un an avant le premier référendum sur la souveraineté, la pièce, montée par Guy Sprung qui allait devenir directeur artistique d'Infinithéâtre par la suite, a connu un succès monstre et a ensuite été présentée en tournée au Canada et en Europe. La distribution comprenait Jean Archambault, Marc Gélinas, Cécile St-Denis, Manon Bourgeois, Robert Parson, Peter MacNeill, Lynne Deragon, Terry Tweed et Gilles Tordjman. Balconville a souvent été reprise ici depuis, notamment au Centaur en 1992 (voir la deuxième affiche) et par le Hudson's Players Club en 2017, presque 40 ans après sa création. En 2018, pour les 50 ans du Centaur, dans le cadre de son programme "Legacy Series", le théâtre présentait une lecture publique mise en scène par la comédienne, auteure et metteure en scène Alison Darcy, fille des fondateurs du Centaur Maurice Podbrey et Elsa Bolam, et dont la lecture des didascalies a été confiée au fils de l'auteur, Tom Fennario, journaliste pour APTN, le réseau autochtone.


1981: Décès de Rose Rey-Duzil

Selon Jean-Marc Larrue dans le Dictionnaire des artistes du théâtre québécois, la comédienne Rose Rey-Duzil est arrivée au Canada alors qu'elle était encore adolescente après avoir vécu son enfance à Marseille. Aussi chanteuse et danseuse, tous ses talents sont mis en valeur lorsque le revuiste Armand Robi l'embauche pour jouer dans sa comédie musicale La Petite Geisha en 2014, la même année qu'elle joue aux côtés de Juliette Béliveau au Nationoscope dans Le Lycée Poulardin.Tout au long de sa carrière, elle foulera toutes les scènes montréalaises - le National, le Family, le Chanteclerc, le Saint-Denis - et sera de nombreux radioromans et radiofeuilletons dont celui d'Henry Deyglun (le mari de Janine Sutto), Vie de famille. Elle sera aussi à l'aise dans le comique que dans les pièces plus tragiques (La Dame aux camélias) et vivra très bien la transition vers la télé et le cinéma «auxquels elle consacre la dernière partie de sa riche carrière,» toujours selon Jean-Marc Larrue. Elle a 85 ans au moment de son décès à Montréal.

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